Ecologie….mais où vont-ils trouver des idées pareilles ?

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Des veaux, des vaches, des cochons… et des bambous …
d’ici une vingtaine d’années, la bambouseraie pourrait bien faire partie du paysage des exploitations agricoles.
Ce ne sera pas pour faire de la pâte à papier ou des tongs,mais pour protéger l’environnement.
En fait, le végétal servira au traitement des effluents agroalimentaires, issus de l’activité agricole (déchets organiques et minéraux).Comparé aux techniques traditionnelles (peupliers et saules, herbage, prairies, etc…), le bambou est un champion de la dépollution.
Là où une prairie va absorber 350 kilos d’azote par hectare et par an,
une bambouseraie en prélèvera jusqu’à 550 kilos.
Même performance pour le phosphore :
peupliers et saules vont en absorber 150 kilos, le bambou 250 kilos.
Deux sociétés se sont illustrées dans ce domaine : Cobelgal (au Portugal) et Phytorem (en France).
Chacune dispose de sa propre technologie : Phytorem a ainsi développé et breveté la technique du « bambou assainissement ». Il s’agit d’une culture sur sol en place,
les jeunes pousses étant plantées directement dans la terre, sur une surface délimitée
« C’est la croissance du bambou qui permet la dépollution, explique Véronique Arfi, ingénieur agronome à l’origine du concept Avant que l’eau n’aille en profondeur, elle est stockée dans les 50 à 80 premiers centimètres sous la surface.
Précisément là où le rhizome du bambou se situe. Celui-ci va donc avoir le temps d’absorber une grande quantité d’eau avant qu’elle n’aille plus loin ».
En retenant au passage les principales pollutions agricoles.
Cette technique permet, en sus, d’économiser du terrain, la surface employée étant moindre que pour une prairie, et de gagner un temps précieux sur l’épandage. Pour l’instant, ce sont surtout les viticulteurs qui sont tentés par le bambou écolo. Ils s’en servent en effet pour évacuer les eaux de lavage des cuves, d’embouteillage et de nettoyage du raisin après les vendanges. Bref, tout est bon dans le bambou. Et en plus, c’est nettement plus doux au regard et au nez qu’une station d’épuration.